Près du bureau, un déjeuner d'affaires clin d'oeil à ma vie hors du bureau : cette fois je n'avale pas un sandwich devant l'ordi à 14h45, je me fais un plat qui me rappelle la brasserie auvergnate en bas de chez moi, le restaurant-chalet à Super Besse l'été dernier, la truffade qu'on commande à l'Hôtel des Voyageurs à Bagnols et qu'on réchauffe sur la petite cuisinière Godin à côté de la grosse cheminée, celle devant laquelle il y a un fauteuil en bois et osier dont l'accoudoir est cassé ..... Voilà tout ce à quoi je pense en contemplant ma truffade et ma saucisse, alors que le fournisseur me fait l'article sur son produit....
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janvier 2009
29 janvier 2009
28 janvier 2009
Sazerac, Bar Hemingway, 75 001
Mieux vaut s'enquérir du planning de Colin Field, le barman star du bar Hemingway, l'un des 3 bars du Ritz. En son absence ce jeudi le Sazerac (dont le barman ne connaissait pas la recette) est approximatif, bourré de glaçons, et j'ai même droite à la tranche
d'orange dans le verre.
25 janvier 2009
Experimental Cocktail Bar, Paris, 75002
Notre première expérience du lieu l'automne dernier avait été ratée : c'était un vendredi soir, c'était plein de cadres de banque afterwork qui commandaient des vodka fraise et monopolisaient les chaises du bar alors qu'ils fumaient dehors.
Cette fois c'étaient nettement mieux !
Bee's Kiss : rhum blanc, crème, miel de fleur bio, poivre concassé.
Excellent, parfumé, avec un peu d'arôme café ou chocolat : y-avait-il du Kahlua clandestin ?
Sazerac : rye, sucre, Peychaud bitter, Angostura bitter, zeste de citron vert et jaune.
Le serveur m'a demandé ce que je pensais du Sazerac, à la demande de la barmaid colombienne. Je l'ai trouvé trop fort mais en payant j'en ai reparlé avec elle : alors que je connaissais ce cocktail en version plus allongée, servi dans un verre à martini, elle le fait à l'ancienne, comme un un short drink, servi dans un verre à whisky, avec très peu de sucre. Même économie sur les zestes, elle ne les laisse même pas dans le verre. Pas forcément à mon goût mais c'était intéressant qu'elle m'explique pourquoi elle l'a fait ainsi : j'aurais presque cru qu'elle l'avait raté.
C'est çà qui est bien avec un cocktail : on peut discuter avec la personne qui l'a préparé, comprendre là où il/elle voulait en venir. En cuisine c'est beaucoup plus rare !
Prochaine étape, le Mama Shelter. C'est archi hype mais apparemment ils s'y connaissent en cocktails.
Stargazing
En mai dernier on avait parcouru en vain Park Slope en long et en large, dans l'espoir bien naïf de les croiser dans la rue ou de reconnaître leur maison.
Et voilà qu'au détour du rayon Maison Margiela du Bon Marché, un samedi de soldes, on tombe sur eux. Une grande dame très blonde très élégante, qui s'adresse en américain à son mari, un homme d'une petite soixantaine d'années, gros manteau en cuir noir, cheveux poivre et sel, regard minéral. Paul Auster et Siri Husvedt.
Cherchez pas, ils sont pas sur la photo! Le temps de réaliser de qui nous arrive et de prévenir une grande fan par SMS, et on les perd de vue. Trois quart d'heure de traque infructueuse dans tout le magasin, rien à la Grande Epicerie, non la caissière de la librairie n'a pas entendu parler d'une quelconque dédicace, viens depuis les escalators on a une bonne vue sur tous les étages, tiens deux clientes croisées qui se disent "quelle élégance ... quand même on a eu de la chance ...", les-ont elles elles aussi croisés ?
On refera un petit tour à Park Slope la prochaine fois, juste au cas où.
24 janvier 2009
Planification
Quand on bosse dur la semaine on n'a pas forcément le temps ni me force de faire la cuisine en rentrant. Pour tout de même manger sain il faut être organisé. G&D le sont...
Investiture
J'ai carrément suspendu une réunion pour écouter le discours ... mais c'était loin d'être son meilleur. Comme a dit un journaliste américain, "he did not thrive for easy quotability".
Rue St Honoré, pantalon homme
Ça va, à côté de ça mon pantalon façon thaï est très sage en fait.