Trouvé dans le Herald Tribune à l'hôtel l'avant dernier jour.
L'avantage au Japon c'est que les menus sont fréquemment illustrés, ou bien carrément disposés en vitrine; il nous est arrivé deux fois de ressortir du restaurant avec la serveuse pour pointer du doigt ce que l'on voulait (porc ou poulet ?? va savoir... en tout cas ça a l'air bon).
Le sens du service à la japonaise, allié à l'insularité linguistique, font que généralement les Japonais non anglophones que nous avons croisés continuaient de nous parler en japonais, non pas à la parisienne par orgueil et pour reprocher au touriste de ne pas parler la langue locale, mais pour (j'ai l'impression en tout cas) maintenir par courtoisie le fil de communication ou en tout cas son apparence.
J'ai vécu à certains moments une régression étrange, obligé de mimer des mots comme je le faisais enfant avec les copains étrangers, avant que je ne parle anglais.
Apres trois ans au Japon je ne parle toujours pas Japonais (enfin, je n'essaye pas vraiment, au travail on parle Anglais), alors je comprends tres bien ces situations.
Je crois que tu as raison, les Japonais non anglophones font tout pour essayer de communiquer quand meme, et jamais sur un ton de reproche. Le plus souvent ils sont vraiment desoles' de ne pas parler Anglais. Et s'il faut mimer le menu, pas de probleme.
:-))
Rédigé par : Pajamaw | 08 octobre 2008 à 12:09