Notre première expérience du lieu l'automne dernier avait été ratée : c'était un vendredi soir, c'était plein de cadres de banque afterwork qui commandaient des vodka fraise et monopolisaient les chaises du bar alors qu'ils fumaient dehors.
Cette fois c'étaient nettement mieux !
Bee's Kiss : rhum blanc, crème, miel de fleur bio, poivre concassé.
Excellent, parfumé, avec un peu d'arôme café ou chocolat : y-avait-il du Kahlua clandestin ?
Sazerac : rye, sucre, Peychaud bitter, Angostura bitter, zeste de citron vert et jaune.
Le serveur m'a demandé ce que je pensais du Sazerac, à la demande de la barmaid colombienne. Je l'ai trouvé trop fort mais en payant j'en ai reparlé avec elle : alors que je connaissais ce cocktail en version plus allongée, servi dans un verre à martini, elle le fait à l'ancienne, comme un un short drink, servi dans un verre à whisky, avec très peu de sucre. Même économie sur les zestes, elle ne les laisse même pas dans le verre. Pas forcément à mon goût mais c'était intéressant qu'elle m'explique pourquoi elle l'a fait ainsi : j'aurais presque cru qu'elle l'avait raté.
C'est çà qui est bien avec un cocktail : on peut discuter avec la personne qui l'a préparé, comprendre là où il/elle voulait en venir. En cuisine c'est beaucoup plus rare !
Prochaine étape, le Mama Shelter. C'est archi hype mais apparemment ils s'y connaissent en cocktails.