Tout est dit, et très bien dit, par cette foodie américano-vietnamienne interrogée par un restaurateur britannique au Cho Ben Thanh (c'est à 1m58s, zappez le reste).
J'ai bien changé en quelques années. Pour moi aujourd'hui manger vietnamien c'est être moi-même, c'est célébrer un héritage muet, secret et pourtant si sensible en moi, c'est serrer contre moi les liens qui me lient à ma famille.
Et si les restaurant vietnamiens à travers le monde sont si peu surprenants ou créatifs, fossilisés qu'ils sont dans des menus et plats immuables, c'est peut être que les Vietnamiens qui font cette cuisine vénèrent cette permanence du goût, face à une Histoire qui leur a enlevé un pays, une terre, des racines.
Pas trouvé grand chose sur Internet sur ce fruit, ou plutôt sur ce curcubitacée (Benincasa hispida). Le jus (du moins sa version industrielle en canette) a un goût complexe, c'est à la fois amande, sucre de canne, réglisse... C'est clairement une boisson sucrée, mais pas un sirop étouffant. Ce serait parfait comme nouveau parfum de Vitamin Water !
Il est tôt mais il fait déjà chaud dans cette nouvelle banlieue chic de Saïgon, où les immeubles récents à l'occidentales se succèdent sur le bord des larges avenues.
Après une petite nuit dans l'avion, un café glacé bien d'ici, amer, avec beaucoup de miel : bienvenue au Viet Nam.
Ah oui c'est vrai il vaut mieux éviter les glaçons, on ne sait jamais avec quelle eau ils sont faits... bon tant pis moi j'ai envie d'une boisson fraîche.
D'ailleurs en passant, vivement que les pantalons taille haute reviennent à la mode, je me coudrai des boutons dans les pantalons
pour remettre mes bretelles de Gordon Gekko. J'attends ça depuis la fin du lycée quand même.