09 juillet 2008 à 20:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Quand la télé a fait irruption le cinéma s'est senti illégitimement concurrencé, et il a dû s'adapter : les écrans se sont agrandis, le technicolor et le dolby surround ont été inventés (et bientôt la 3D, merci à James Cameron). Le cinéma s'est pour l'essentiel (en nbre d'entrées) recentré vers le type d'histoires qui est le plus bonifié par le grand écran : les blockbusters à grand spectacle.
Depuis que l'internet a fait fai irruption, qu'a fait la télé ? QUE DALLE ! Une rubrique débile avec le meilleur des sites web dans Télématin ? Un bétisier du Net ?
Au passage je vais hasarder une théorie : La télé nous permet de célébrer ce que nous avons en commun avec nos concitoyens. Elle permet de communier avec le pays.
L'internet permet de cultiver ce que l'on a d'unique et de spécifique. Elle permet de connecter avec un microcosme.
09 juillet 2008 à 17:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un parc à thème autour du rock vient d'ouvrir en Californie.
Je ne sais pas trop quoi faire de cette info mais elle me semble significative : la contre culture des années 50 et 60 est devenue un thème d'entertainment familial lyophilisé, à la fois symbole de liberté et de fun sans conséquences (air guitar, Guitar Hero, Rock Band...). Où est passé l'esprit subversif, la défiance contre le pouvoir et la consommation d'alcool et de stupéfiants ?
Je ne le déplore pas vraiment, mais j'y vois un certain retour à une musique authentique, faite par des crevards pas pour l'argent, et à une époque où l'on pouvait encore physiquement palper les instruments, les supports d'écoute (vinyle, CD), et même les recettes financières.
Aujourd'hui la musique est complètement dématérialisée : fabriquée numériquement, écoutée numériquement. On ne peut plus rien garder de l'artiste si ce n'est son T Shirt acheté après le concert (voir ici la surenchère autour du live, aiguillonnée par la professionnalisation des festivals et le basculement du business model de la musique).
Bref le rock c'est la musique 'pour de vrai', non virtuelle, viscérale, sincère.
09 juillet 2008 à 16:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je ne sais pas anticiper le changement. Je ne vois jamais le présent comme une situation dynamique. Je
considère rarement, de manière immédiate et spontanée, qu'un
changement de lieu ou de personnes est une opportunité à saisir. J'y
vois plutôt une situation à risques dont il faut maîtriser les
incertitudes. Je ne sais pas provoquer le changement pour en tirer parti.
06 juillet 2008 à 11:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
... quand je ne dors plus, j'attends que le sommeil revienne en
regardant sur mon téléphone les photos que mes amis postent sur
Facebook.
05 juillet 2008 à 06:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jour 1, mercredi
La surprise. Elle est libre.
La récupération. Le Président rassemble la famille pour faire sa
déclaration.
Le branle bas de combat : pour les rédactions, il n'y a pas eu
d'événement aussi fort, se déployant en direct, minute après minute,
depuis les dernières élections. A LCI on indique avoir utilisé des
sujets tout prêts, et se félicite d'avoir eu la première réaction de
l'ex mari. Au fil des années ils ont amassé un fichier de contact
'Betancourt' considérable.
L'expectative : quand et où auront lieu les retrouvailles ? Que
peut on ressentir quand on n'a pas vu ses enfants depuis six ans ?
Jour 2, jeudi
L'émotion. L'image que le monde entier attendait est là, en
direct : les retrouvailles. Mieux que 'Perdu de vue', mieux que 'Secret
Story'. Le jus pur de coulis d'émotion universelle : une mère retrouve
ses enfants. Ils ont grandi, mais ce sont toujours ses enfants. Ils
sentent toujours pareil, une mère n'oublie pas cela. J'ai beau être,
depuis des mois, agacé par l'hypermédiatisation de ce cas émouvant
mais isolé, efficacement relayé par une famille visiblement bien
introduite auprès de l'intelligentsia parisienne, c'est très, très
émouvant.
La curiosité. Comment parle-t-elle ? Comment est-elle
différentes des dernières photos ? On la connaît mais en fait on l'a
rarement vue bouger, rarement entendue parler. Elle est plus brune.
La contre récupération. Après les 24h de délai de décence,
l'opposition s'en prend déjà au Président.
Jour 3, vendredi
Le retour. Elle n'était qu'affiches, une photo de ville et une
photo de jungle inlassablement remontrées dans les médias. Elle revient
sur terre, elle revient en France, elle reconnecte dans quelques heures
avec l'univers familier de nos médias, le perron de l'Elysée, un
plateau de télé professionnellement éclairé, le grain d'image de 'nos'
caméras de télé.
Un pas de recul. Premiers articles dans la presse avec des
experts qui parlent des problématiques typiques des otages libérés.
Et à venir :
Les révélations. On a beaucoup vu l'ex mari. Y-a-t-il un ex mari
? Où est parti, ou va partir l'argent du comité de soutien ?
Connaît-elle même les gens qui se sont battus pour elle pendant toutes
ses années ? Attendent-ils quelque chose d'elle à présent ?
Le world tour. Le décrochage de la photo place de l'Hôtel de
Ville à Paris (et les autres mairies alors??), le 14 juillet,
Le backlash ? Surexposée, va-t-elle finir par agacer et lasser ?
Peut être pas. Comme l'été arrive, il n'y a presque plus de plateau
récup (Fogiel, Ardisson, etc...) pour l'accueillir.
[UPDATE 19h30]
Et oh quelle naïveté j'avais oublié l'étape suivante du cycle, et encore je n'aurais pas parié sur un déclenchement dès le jour 3 : la polémique sur la rançon.
04 juillet 2008 à 12:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Chesney Hawkes
Wii
Apollo Moon landing hoax
David Henry Hwang (auteur du livret de l'opéra 'The Fly'
James Delingpole (journaliste de 'The Spectator')
Ronan Keating
Boyzone
Snog
Yahoo!
Pipes
Lara Logan (correspondante de CBS en Afghanistan)
03 juillet 2008 à 18:49 | Lien permanent | Commentaires (0)