L'une des premières choses que l'on sait en arrivant à Tokyo en tant que touriste est qu'il est impossible, parfois même pour les locaux, de s'orienter efficacement. Il n'y a pas toujours de nom de rue, les numéros de rue sont créés dans l'ordre chronologique de construction des immeubles, et évidemment tout est écrit en kanji.
Lors de la première partie de notre séjour à Tokyo nous nous sommes orientés comme nous avons pu, avec ces repères visuels, et comme nous n'avions presque jamais besoin de trouver une adresse précise cela ne nous a pas posé de problème majeur.
Aujourd'hui, dans le Shinkansen Kyoto-Tokyo, il a en revanche fallu que je prenne vraiment les choses vraiment en main pour planifier les sorties dans des bars à cocktail, pour poursuivre notre éducation gustative dans cette discipline si spécifique, découverte à NYC chez PDT et Death&Co.
Armé d'un article du magazine américain Bon Appétit de sept 2008 scanné par Nam, du Google Map de mon iPhone qui ne marche qu'en WiFi au Japon, et des cartes sommaires et peu détaillées des guides et des hôtels, je ne pouvais aller très loin. C'est en feuilletant un magazine féminin acheté à la gare de Nagoya que j'ai eu l'illumination. Tel Champollion face à la pierre de Rosette, j'ai laborieusement déchiffré un long article sur les boutiques et les cafés les plus en vue de Ginza, et confronté les adresses au plan détaillé qui ouvre l'article. Eureka ! Toutes les adresses tokyoïtes sont en fait libellées de la même manière : Quartier / Partie du quartier / bloc / numéro. Cela donne par exemple Ginza (en kanji) 1-5-15. Même si Google Map se révèle totalement inefficace pour placer les lieux avec ces informations, les taxis de Tokyo eux, avec l'aide de leur GPS, savent quoi en faire !
Nous avons donc pu démarrer la soirée avec un passage au Star Bar (recommandé par Bon Appetit, donc), une soirée proprement inoubliable, mais ça ce sera pour un prochain post...
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