M. avait fait sensation même chez Morimoto à Roppongi, ce sont des chaussures d'arts martiaux qu'on ne voit pas du tout dans la rue au Japon (sauf inattention de ma part). Le modèle le plus approchant serait les chaussures des ouvriers de chantiers; fort heureusement pour eux ils n'ont pas le pouce à l'air comme avec les vrais tabi, déjà qu'ils sont franchement moins protégés qu'avec des chaussures de sécurité occidentales.
Grâce à un blog de mode américain j'avais trouvé un site d'e-commerce japonais qui livrait ce genre de chaussures hors du Japon et c'était prévu comme cadeau de Noël. Quand nous avons décidé de partir au Japon j'ai avoué à M. que je projetais de lui en offrir, mais nous n'avions pas du tout la certitude d'en trouver une fois là bas, et de fait c'est assez rare, ce n'est que par hasard que nous avons retrouvé Sou Sou, la marque que j'avais identifiée. La boutique à Omotesando est introuvable, cachée au 2e étage d'une résidence / galerie commerciale chic, mais nous sommes tombés par chance sur celle de Venus Forte, le centre commercial un peu Disneyland / glauque face à Tokyo. J'y ai acheté une sorte de version chic de pantalon d'ouvrier de chantier, M. a acheté des tabis.
Les voici dans toute leur gloire, dans la beauté de l'automne vendômois.
Les Tabi etaient a l'origine des chaussettes, que l'on portait avec les vetement traditionnels genre kimono. Tu as raison, on ne les porte pas du tout en ville, mais on en voit encore beaucoup lors de festivals.
Rédigé par : Pajamaw | 13 octobre 2008 à 02:07
Moi, je les trouve tout simplement superbes.... et tellement M. puisque c'est comme ca qu'on l'appelle :)
Rédigé par : david | 13 octobre 2008 à 19:02