TeteChercheuse

Le Tokyo de Lucie

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La vue depuis le sommet de son immeuble.

Niché dans un dédale de petites rues à peine assez larges pour des voitures, en retrait du carrefour plus passant où est située la station de métro Idabashi, l'immeuble de Lucille Lucie rappelle vaguement les petits immeubles de Los Angeles : parties communes ouvertes aux courants d'airs, et appartements spacieux et lumineux.

Un appartement japonais (sorry - pas pris de photo) comporte exactement les mêmes pièce qu'un appartement français, à l'exception de quelques détails :

.les tatamis dans la chambre à coucher. Ca donne envie d'en installer chez soi, le sol en tatamis est à la fois intime et chaleureux.

. les plafonnier en néons, avec la petite cordelette pour les allumer. Comme le remarque Lucie, étonnant dans une nation aussi portée sur l'esthétique. [vendredi 26.09.2008 : dans le ryokan où nous séjournons dans les Alpes japonaises, même chose : la pièce unique dans laquelle nous allons dîner et dormir est éclairée par un triple anneau de néon à cordelette]

. le plan de travail de cuisine au moins 5cm plus bas qu'en France ! (ça me rappelle le Viet Nam).

. la salle de bain entièrement inondable, et en deux parties : la douche assise d'un côté, et la baignoire de l'autre, où l'on rentre une fois lavé, comme dans les onsen (bains publics, généralement alimentés par des sources d'eau chaude).

. et évidemment : on enlève ses chaussures dans l'entrée !

Premier dîner (sans chaussures)

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Merci Lucie pour nous avoir plongés dès le premier soir dans le bain avec un dîner traditionnel mais sans emphase dans un restaurant du quartier de Idabashi.

Après 12h00 d'avion, une longue ballade dans Akasaka, Harajuku et Omotesando sous le cagnard, nous voici immergés dans l'ambiance locale : on enlève ses chaussures à l'entrée, on prend place à genoux (pour les filles) ou en tailleurs (pour le garçon) devant la table basse et on commande en japonais / anglais. Il n'y a pas de menu anglais (en trois jours c'est arrivé une fois sur trois environ), le personnel parle à peine anglais, bref c'est le Japon.

Au menu, tout plein de choses (riz et bouillon de thé, thon mi cuit, etc....) arrosée de biru (bière), comme si le saké (alcool de riz), le schochu (liqueur) et le uneshu (alcool de prune) servis à l'apéro chez Lucie n'avaient pas suffi...

[précision importante : aller "chez l'habitant" a toujours été une préoccupation importante, voire excessive, de ma part quand je vais dans un pays étranger : se contenter de séjourner à l'hôtel et n'avoir d'interactions avec les locaux que pour acheter à manger ou des souvenirs me frustre, mais je ne suis pas du genre à aborder l'autochtone que

Je n'aurais pas dû mettre mon jean slim, j'ai du mal à croiser les jambes et en milieu de soirée je finis par changer de position, un genou sous le menton, constatant que mon voisin japonais lui aussi prend ses aises avec le protocole.

Absolument aucun gaijin (Occidental) à l'horizon, on est bien au Japon, et on a du mal à le réaliser.

Du tofu. Ca n'a l'air du rien mais du vrai tofu ça n'a rien à voir avec les cubes de gélatine fade servis dans la plupart des soupes miso. Du vrai tofu, c'est comme du fromage frais.

Sashimis.

Unagi (anguille). Mmmmmm ... fondante avec un bon arôme de fumé. Tant pis pour son oeil !

Et pour finir, glace au sésame et glacé au thé vert.

A noter, il semble que le serveur ne débarrasse que les verres vides (généralement un Japonais en commande un pour le remplacer...). Les assiettes vides, coupelles de condiments etc.. semblent rester sur la table. Peut être par courtoisie, pour ne pas donner l'impression qu'on presse le client de partir.

Première impression

Cliché du Japon : le contraste.

Les gratte-ciels voisinent avec les petites maisons à un étage, encore plus quà NYC. Les gamines archi lookées voisinnent avec les femmes en kimono. D'un paté de maison à l'autre le bruit de la circulation disparaît, la foule des salarymen s'efface au profit des vieilles dames qui arrosent les plantes devant chez elles.

Impressions Soleil Levant

Petite précision : les posts qui suivent ne seront pas nécessairement dans l'ordre chronologique, et ne raconteront pas forcément tout notre voyage dans le détail : . les soirées diapos qui durent des heures avec ls vacances des amis ont fort heureuseument disparu avec la fin des pellicules argentiques, ce n'est pas une raison pour les ressusciter en numérique. . pour le contexte touristique, se référer aux guides, ici ce sera du subjectif.

Ce qui compte ce sont les impressions du "Soleil Levant"....

Sur les photos, Harajuku, mardi 26.09.08. Jour férié au Japon (Equinoxe d'automne),la banlieue a une après midi bonus pour déverser ses jeunes sur la rue des tshirts et costumes extravagants. On est à mi chemin entre le Forum des Halles et les puces de Clignancourt,  le Cosplay en plus !

Au fait - pourquoi le Japon ?

Sur un coup de tête. Après l'impasse budgétaire Bali (Paris Denpasar réservé en septembre pour septembre : 2000€), c'est tombé comme une évidence, confuse et claire à la fois : le Japon c'est notre destination obligée :

. j'économise depuis des années mes miles pour un 'grand voyage' qui sorte de l'ordinaire, ni Club Med au soleil ni escapade en Europe. . on aime le raffinement en toutes choses . euh ... il paraît que j'aime bien la technologie

Le déclic ça a été un docu de Canal+ enregistré par hasard sur mon PVR, dans lequel un journaliste passe son temps à essayer des trucs bizarres dans des cuisines de restaurants et de particuliers sur l'île de Honshu et de Shichoku. Il mange par exemple de l'anguille apès en avoir vu la préparation : l'anguille vivante est plantée sur la planche à découper, un pointe dans l'oeil, et bouge encore pendant que le vieux chef la découpe ....

En fait le second déclic ça a été aussi (en tout cas pour moi) un dîner chez Guilo Guilo, restaurant gastronomique tenu par un chef venu de Kyoto, à menu du jour et imposé, à l'occasion de mon anniversaire. C'était une expérience nouvelle et étranger : déguster un menu entier sans vraiment savoir ce que j'ai dans l'assiette, en contournant mes innombrables blocages de petit garçon difficile par le simple fait ... de ne pas vraiment réussir à identifier ce que j'ai dans la bouche.

Cette expérience chez Guilo Guilo m'a donné des ailes : pourquoi ne pas tenter quelque chose de complètement nouveau et inconnu ?

Tokyo here we come

Cela fait trois jours que nous sommes au Japon et pas de nouvelles sur le blog ! A cela une seule explication : mon iPhone... ne marche pas au Japon, pour une sombre histoire de fréquence GSM non supportée. Un comble ! Bref j'en suis réduit à me la jouer old school, c'est à dire utiliser le Wi Fi (gratuit) de notre hôtel avec mon micro PC Asus au lieu de faire du live blogging, lapidaire mais instantané, depuis on iPhone jailbreaké chéri.

Voici donc, dans le(s) post(s) qui sui(ven)t, le récit partiel de nos vacances au pays de .... plein de choses en fait.

En illustration, un article du magazine Air France, quel sens du timing.

Flasback cet après midi : quand on fait la queue 4h on a droit à ça

D'après la personne qui a lu ses revues de presse en retard debout au
soleil en compagnie de familles de provinciaux pendant toute l'après
midi, les bureaux de l'Elysée sont pour certains décrépits comme les
bureaux des vraies gens.

Le ventre de Paris

Châtelet les Halles, le grand escalator. Madonna here we come !

H-24

Anthony Bourdain (merci Nam pour sa bio dans laquelle il raconte l'émotion primale de la découverte du goût de l'huitre, sur une pinasse dans le bassin d'Arcachon), Morimoto (merci G&D pour nous avoir fait découvrir sa cuisine et son saké à NYC), everything is leading to this.

Waiting for the Missis at the Bon Marché